Faits saillants
Plus de 460 000 personnes, soit 5 % de la population de l’ex-Province Orientale, sont en insécurité alimentaire.
Des catastrophes naturelles (inondations et grêle) ont affecté environ 44 000 personnes dans la Province de l’Ituri.
Aperçu de la situation
Une moyenne de trois attaques de présumés miliciens est signalée quotidiennement dans le sud du Territoire d’Irumu (Province de l’Ituri), selon les rapports de suivi de protection. Ces attaques s’accompagnent de violations des droits humains (pillages, viols, tueries,…) Cette situation affecte les secteurs de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Les experts de la sécurité alimentaire ont classé le Territoire du sud Irumu en phase d’urgence (phase 4). Environ 150 800 personnes dont des déplacés, retournés et des membres de communauté d’accueil sont affectées. Et plus de 308 000 personnes dans l’ensemble de l’ex-Province Orientale se trouvent en crise alimentaire (Phase 3), d’après les résultats du 13ème cycle du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publié en septembre dernier. En d’autres termes, un ménage sur cinq dans le sud Irumu connaît des déficits alimentaires extrêmes, entrainant entre autres une malnutrition aiguë très élevée ou une mortalité excessive. A l’analyse de ces résultats, l’on constate que la persistance de l’insécurité a maintenu le sud Irumu dans la même phase que lors du dernier semestre de 2014.