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Democratic Republic of the Congo: République Démocratique du Congo : Ituri, Tshopo, Haut-Uele et Bas-Uele: Note d’informations humanitaires No 26 (30/11/2015)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Democratic Republic of the Congo

Faits saillants

  • La lutte contre le VIH/SIDA a besoin de plus de moyens en Ituri.

  • Plus d’un million de dollars sont nécessaires pour assister près de 129 000 victimes d’inondation dans la Tshopo.

Aperçu de la situation

Seules 10 zones de santé sur les 36 que compte la Province de l’Ituri bénéficient d’un appui dans la lutte contre le VIH/SIDA. Ce constat a été fait le 1er décembre par les autorités sanitaires, à l’occasion de la Journée mondiale du SIDA. Neuf hôpitaux généraux de référence seulement ont intégré la prise en charge du VIH et des infections sexuellement transmissibles dans leur fonctionnement. Le Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNMLS) note une très faible présence de partenaires engagés dans cette lutte. Avec environ 6 millions d’habitants, l’Ituri ne dispose que de 60 centres de dépistage volontaire (CDV). La situation des personnes vivant avec VIH/SIDA (PVV) est tout aussi préoccupante. Les structures de prise en charge font fréquemment face à des ruptures des antirétroviraux, des médicaments pour soigner des infections opportunistes et au manque d’équipements. Plusieurs PVV éligibles aux traitements n’ont pas suffisamment de revenus pour les examens d’analyse biologique. Nombreuses ne sont pas prises en charge sur le plan alimentaire et social (activités génératrices de revenu).
Pourtant, le taux de prévalence du VIH dans le site de surveillance de Bunia est 2,7 %. Au premier semestre 2015, le taux de prévalence était de 2,07 % chez les femmes enceintes alors qu’il s’élevait à 8,2 % auprès de la population générale qui fréquente les différents CDV. Le PNMLS a besoin d’importants moyens financiers, matériels pour inverser la tendance.

  • Quelque 129 500 personnes de plus de 1,5 millions d’habitants de 10 zones de santé de la Tshopo sont victimes des inondations depuis novembre dernier, selon les statistiques mises à jour le 1 er décembre par la Division provinciale de la santé de Tshopo (DPS). Ces populations sinistrées sont principalement confrontées aux besoins d’articles ménagers essentiels et abris, de sécurité alimentaire, d’éducation, d’eau, hygiène et assainissement et de santé. Ces besoins à couvrir (gap) se chiffrent à environ 1,4 million de dollars, selon la Cellule de crise, constituée des autorités provinciales et la communauté humanitaire. Les membres de cette structure plaident pour un accroissement des ressources financières afin de prévenir une grave crise sanitaire, qui pourrait être provoquée par les inondations et le choléra combiné. De plus, il va falloir mobiliser des acteurs pour des interventions humanitaires. La Tshopo, une zone post-conflit, est caractérisée par un déficit d’organisations humanitaires.

Au sujet du choléra, la DPS a notifié 586 cas dont 55 décès (taux de létalité de 9,3 %), entre le 1 er septembre et le 29 novembre, dans huit zones de santé de la Tshopo. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé une baisse de cas dans la Province de la Tshopo. Toutefois, elle souligne que cette tendance n’écarte pas le risque de résurgence de l’épidémie à tout moment. La situation risque de s’aggraver en raison de récentes inondations, mais aussi au moment de la prochaine décrue, il faudra craindre davantage les maladies Le Commissaire spécial de l'Ituri a promis de mobiliser des fonds pour lutter contre le VIH, 2 décembre. Crédit/OCHA. S. Mabaluka Nom du pays Urgence | Rapport de situation no XX | 2 Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) | Nations Unies La coordination sauve des vies | www.unocha.org d’origine hydrique et le paludisme. L’OMS a mis à la disposition de la DPS des médicaments essentiels et continue à l’appuyer à la préparation et à la réponse. Les besoins urgents demeurent le financement additionnel à mobiliser pour l’achat des médicaments indispensables d’urgence, fournitures médicales, etc. pour renforcer la prise en charge des malades, la paie des primes de motivation pour les prestataires locaux sur le terrain et la prévention des maladies d’origine hydrique.

  • Plus de 8 000 personnes déplacées internes sont signalées dans la localité de Ndalya et d’autres villages sur l’axe Komanda – Luna (Territoire d’Irumu) depuis le 30 novembre dernier, selon des comités des personnes déplacées. Ces villageois ont fui des affrontements survenus, le 29 novembre, entre des présumés miliciens d’ADF et l’armée congolaise dans la localité d’Erengeti (Nord-Kivu), frontalière de la Province de l’Ituri. L’activisme de ces éléments armés dans le Nord-Kivu a toujours eu des répercussions en Ituri. Depuis 2014, l'axe Komanda – Luna héberge plus de 32 000 personnes déplacées en provenance du Grand Nord de la Province du Nord-Kivu. D'autres personnes déplacées se trouvent dans la région de Mambasa, sur l'axe Bela - Mambasa, difficile d'axe. Des besoins en abris, articles ménagers essentiels, éducation et santé avaient été identifiés sur l'axe Komanda – Luna, selon des évaluations effectuées par les acteurs humanitaires au courant de cette année. Dans le cadre de l'allocation spéciale Pooled Fund (2,3 millions pour financer des besoins multisectoriels), les humanitaires sont en train de préparer leurs soumissions.

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