Faits saillants
• Plan de réponse humanitaire en faveur des nouveaux déplacés du Territoire de Beni
• Alerte au choléra dans deux aires de santé de la zone de Pinga
• L’accès humanitaire réduit dans les territoires de Lubero et Masisi en raison du mauvais état des routes
Aperçu de la situation
Un plan de réponse à la crise humanitaire déclenchée par les massacres de civils perpétrés aux mois d’avril et mai est en cours à Beni. Ce plan de réponse élaboré par les acteurs humanitaires du Grand Nord permettra aux différents acteurs de se positionner pour répondre aux besoins de quelque 24 000 personnes qui se sont déplacées entre fin avril et début mai 2015 à la suite de la poursuite des massacres des civils dans le nord de Beni. Ce plan tiendra compte également des besoins de quelque 91 000 personnes déplacées de la vague d’octobre 2014 à février 2015, et qui sont toujours en déplacement en raison de l’insécurité dans leurs zones de provenance. Ainsi, une réponse en articles ménagers essentiels et sécurité alimentaire devrait débuter sous peu dans la ville de Beni, où les évaluations multisectorielles menées les 25 et 26 mai par les équipes du mécanisme de réponse rapide aux mouvements de population (RRMP) ont signalé la présence de 3 109 ménages déplacés en provenance de Mavivi, Mutube et Kokola entre autres.
Toujours dans le Territoire de Beni, les matériels humanitaires incriminés par les autorités ont finalement été remis aux organisations concernées le 26 mai dernier. Rappelons que des outils aratoires avaient été saisis le 24 mars 2015 à l’ONG Lutheran World Federation (LWF), alors que le 17 mai du matériel de plomberie avait été saisi à l’ONG OXFAM GB. Ces outils avaient été saisis sous prétexte que les machettes étaient destinées à alimenter les conflits dans le Territoire de Beni.