Chiffres Clefs
1,1M Personnes affectées (Source HRP)
442,000 Personnes ciblées par les partenaires
100,853 Déplacés internes estimés
265,175 Réfugiés dans les pays limitrophes
4,6M En insécurité alimentaire
3,4M Cas de malaria (janvier - avril 2016)
Faits saillants
4.6 millions de personnes en insécurité alimentaire en mai 2016. Soit un million de personnes en plus comparé à février 2016.
Le nombre estimés de personnes déplacées internes s’élève à 100,853 ce qui correspond à une augmentation de 18% par rapport aux estimations indiquées dans l’aperçu des besoins humanitaires (HNO) publié en février 2016.
Malgré une tendance des chiffres à la baisse, les burundais continuent à chercher refuge dans les pays voisins.
Le nombre de réfugiés à atteint 265,175 au 2 juin 2016, soit 4,187 personnes de plus que fin avril 2016.Selon les données fournies par l’OMS, plus de 1,600 personnes seraient décédées du paludisme entre janvier et avril 2016. Le nombre de cas reste très supérieur comparé à la même période 2015 (janvier – avril).
L'UE accroît son aide humanitaire à 22 millions d'euros en 2016.
Le président Pierre Nkurunziza lance un ultimatum de 15 jours aux rebelles de Mugamba pour se rendre
Situation humanitaire et réponse
L'évaluation d'urgence de la sécurité alimentaire (EFSAii) réalisée en avril 2016 dans les 18 provinces du pays a conclu que près de 4,6 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire. Parmi celles-ci, 590,000 sont en insécurité alimentaire sévère et nécessitent une aide alimentaire d'urgence.
L'évaluation indique en outre que la crise socio-politique a aggravé l’insécurité alimentaire, la malnutrition, et le contexte socio-économique du Burundi.
Compte tenu de la diminution du financement des bailleurs de fonds, le gouvernement du Burundi est confronté à des contraintes budgétaires importantes, entraînant des pertes d'emplois urbains. Les marchés sont également confrontés à une difficulté accrue d'obtenir des devises, réduisant les importations de denrées alimentaires de base dans le pays. L'inflation devrait rester élevée, ce qui limite le pouvoir d'achat des ménages