Faits saillants
Les acteurs humanitaires se mobilisent en vue de la prochaine rentrée scolaire
Au-delà de la réponse d’urgence, le choléra nécessite toujours une solution durable dans la Zone de santé d’Uvira
Aperçu de la situation
Près de 2 500 personnes se sont déplacées entre janvier et juillet des localités de Chanzovu, Kanogo (Hauts Plateaux d’Uvira), Kitundu et Majaga vers Ake, Kaboke et Mboko (Hauts Plateaux de Fizi) suite aux activités des groupes armés locaux et étrangers, ainsi que les opérations militaires subséquentes. Hébergées dans des familles d’accueil, ces personnes déplacées n’envisagent pas encore leur retour au regard de l’insécurité persistante dans les milieux de provenance, mais également l’imminence des opérations militaires en réponse à cette situation. Les acteurs humanitaires étudient actuellement l’opportunité d’une mission d’évaluation multisectorielle pour connaître les besoins des déplacés. Selon les premières informations, ces déplacés auraient besoin d’un appui pour accéder notamment aux soins de santé et aux moyens de subsistance.
1 200 personnes se sont déplacées le 28 juillet des localités de Kangombo et Kabondo vers Changombe et Kashebeyi dans la région ouest du Territoire de Walungu suite aux affrontements entre les miliciens Raiya Mutomboki et l’armée. Ces déplacés ne sont toujours pas retournés craignant pour leur sécurité. Les acteurs humanitaires présents dans la région récoltent les informations préliminaires avant de décider éventuellement d’une mission d’évaluation. Après le Territoire de Shabunda, cette région allant de l’ouest de Walungu vers l’ouest de Kabare et le nord de Kalehe constitue la zone la plus affectée par les activités de la milice Raiya Mutomboki. Des 61 845 personnes qui se sont déplacées entre avril et juin dans la Province, 65% proviennent de ces trois territoires.