Zone Centre
Préfecture de la Kémo / Préfecture de l’Ombella-Mpoko / Préfecture de la Basse-Kotto
Santé / EHA / Communication : Le 22 août, les partenaires santé impliqués dans la réponse à l’épidémie ont comptabilisé un total de 239 personnes contaminées et 19 décès dans les zones affectées. Une augmentation des cas est observée depuis la deuxième partie du mois d’août. Cette dernière est due à la collecte de données au niveau communautaire lors des missions d’investigations et des cliniques mobiles réalisées par les partenaires de la réponse dans des zones reculées et difficiles d’accès. Parmi les cas enregistrés depuis le début de l’épidémie, 53,9% sont des femmes et 46,1% sont des hommes. Le risque de propagation de la maladie concerne toute la population, âges et sexes confondus, vu les faibles mesures d’hygiène, l’insuffisance et voir la quasi-inexistence des latrines dans la majorité des foyers et la faible urbanisation à travers l’étendue nationale du territoire centrafricain. Des structures de traitement du choléra ont été renforcées et ouvertes à Bangui et à Ndjoukou tandis que des cliniques mobiles sont régulièrement envoyées dans les villages le long du fleuve Oubangui. Les alertes communautaires des cas suspects de Choléra sont transmises notamment grâce à la ligne verte 4040. La population s’approvisionne principalement en eau à partir du fleuve. Les acteurs EHA ont donc mis en place des points de chloration d’eau dans les villages le long du fleuve. D’autres activités en matière, notamment d’assainissement et de sensibilisation à l’hygiène sont en cours de mise en oeuvre.
Préfecture de la Kemo / Sous-Préfecture de Sibut / Sibut
Protection : Suite à l’incident sécuritaire survenu le 12 août à 30km de Sibut, la situation relative à la protection de la population est préoccupante dans la zone. Selon la gendarmerie, une dizaine de personnes auraient été prise en otage entre les 20 et 24 août par le groupe armé qui a pris la fuite. L’organisation de groupes d’auto-défense dans la zone fait ressurgir des tensions intercommunautaires avec plusieurs incidents de sécurité rapportés. Si ces incidents ont entrainé la suspension des mouvements des humanitaires sur les axes autour de Sibut depuis une semaine, les partenaires humanitaires de la zone ont néanmoins décidé de reprendre leurs activités en ayant recours au système des « bulles de sécurité ».
Préfecture de l’Ouham / Sous-Préfecture de Batangafo / Batangafo
Protection de l’enfant: Le contexte socio-économique dans lequel évoluent les enfants de la sous-préfecture de Batangafo est préoccupant. Les partenaires humanitaires rapportent non seulement les difficultés des parents à scolariser leurs enfants mais en aussi, les difficultés qu’ils ont à les nourrir et les habiller. Un partenaire humanitaire actif sur le site de Batangafo a pu recenser plus de 1 500 enfants dans cette situation. L’absence de financement de ce partenaire limite la capacité d’assistance aux enfants identifiés.