Faits saillants
Environ 9 000 personnes affectées par les inondations dans la ville de Kisangani.
L’insécurité causée par des hommes armés, à l’origine de mouvements de population dans le Territoire de Djugu.
Plus de 50 % des incidents de protection signalés en juillet ont été commis dans le Territoire d’Irumu.
L’insécurité a empêché plus de 2 000 élèves de terminer l’année scolaire 2014-2015 dans la région de Bili.
Aperçu de la situation
Environ 9 000 personnes ont été sinistrées dans la ville de Kisangani à la suite des inondations provoquées par la pluie diluvienne le 13 aout. Selon les autorités locales, quatre personnes sont décédées et plus de 1 200 maisons ont été détruites ou endommagées. Depuis le 18 août, la Division provinciale de la santé (DPS) évalue les besoins en prélude à une réponse. Entre temps, un Comité de crise est mis en place avec la participation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF). Par ailleurs, l’UNICEF a déjà mis à disposition un kit en vue de prévenir ou répondre aux éventuels cas de choléra. La DPS recommande d’accorder la priorité à l’eau, hygiène et assainissement en vue de prévenir les maladies d’origine hydrique. Vu le nombre d’habitations touchées, le besoin en abris devrait se poser. La région de Kisangani dans le District de Tshopo est une zone endémique au choléra. D’après les spécialistes, Kisangani connait deux types d’inondation (petite et grande). La première survient tous les 3 à 5 ans tandis que la seconde se produit tous les 8 à 10 ans.