Faits saillants
Première visite du Coordonnateur humanitaire en Ituri.
Plus de 180 000 personnes ont bénéficié de l’assistance en eau, hygiène et assainissement en Ituri.
Plus de financement dans la prise en charge médicale des victimes de violences sexuelles.
Aperçu de la situation
Le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), Mamadou Diallo, a visité, du 26 au 27 janvier, les localités de Gety, Bukiringi et Komanda, dans la Province de l’Ituri. Il a pris connaissance des besoins et visité quelques projets multisectoriels développés par des organisations humanitaires au profit des personnes dans le besoin. Le Coordonnateur humanitaire s’est aussi imprégné de la situation de protection des civils dans le sud Irumu, un contexte caractérisé par plusieurs violations des droits humains, perpétrées par tous les belligérants, qui ont notamment occasionné le déplacement de près de 200 000 personnes depuis 2013. M. Diallo a insisté pour que la protection des civils soit l'objectif principal de tous les acteurs nationaux et internationaux.
Dans la Province de la Tshopo, l’ONG Caritas Isangi a plaidé, le 25 janvier, auprès du gouvernement pour une réaction d’urgence en faveur des ménages sinistrés par les inondations du dernier trimestre 2015.
Selon Caritas, Isangi est confronté à une pénurie d’eau potable à la suite de la destruction de plusieurs sources d’eau. Plusieurs infrastructures routières, structures sanitaires, maisons... avaient été détruites tandis que de nombreuses écoles situées le long du fleuve Congo et de la rivière Lomami ont du mal à fonctionner. Plus de 75 000 personnes étaient sinistrées dans la Zone de santé (ZS) d’Isangi. Ce chiffre représente environ 30 % de l’ensemble de victimes d’inondations (soit plus de 250 000 personnes) enregistrées dans 16 zones de santé de la Tshopo. Au regard de l’ampleur de la situation et l’existence de l’épidémie du choléra, la Tshopo a été identifiée par l’Inter cluster national parmi les provinces prioritaires devant bénéficier de la réponse. La Cellule de crise de la Tshopo avait chiffré à 3 millions $ les besoins générés par cette crise et pour laquelle un plan de réponse avait été élaboré.