La reprise des activités économiques post Ebola favorise des bonnes conditions alimentaires
MESSAGES CLÉS
L’accroissement de la production rizicole pour la campagne 2015/2016, estimée à 11,75 pour cent par rapport à la moyenne quinquennale, indique que les ménages pauvres ont plus de stocks alimentaires disponibles actuellement qu’en année normale. L’augmentation nationale des productions agricoles et le bon approvisionnement des marchés permettront des favorables disponibilités alimentaires et de maintenir les prix alimentaires dans leurs tendances saisonnières.
La reprise des activités post-Ebola dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et la relance des échanges sur les marchés locaux et d’exportation contribueront à des revenus normaux des ménages pauvres. L’accès alimentaire favorable place la majorité des populations du pays dans des conditions Minimales (Phase 1 de l’IPC) d’insécurité alimentaire aiguë jusqu’en septembre 2016.
Cependant, pendant la période de soudure (juin à début septembre), certains ménages qui ont perdu des membres de leurs familles ou qui continuent de subir les effets résiduels de l’épidémie Ebola, (la stigmatisation de ceux affectés et de certains zones affectées, la reconstitution des certains moyens d’existence interrompus par l’Ebola comme la vente de viande de brousse, etc.) risqueront de basculer dans une situation d’insécurité alimentaire aiguë de Stress (Phase 2 de l’IPC). Leur nombre n’atteindra pas 20 pour cent dans aucune zone.