FAITS SAILLANTS
2,1 millions de personnes sont en insécurité alimentaire.
Les régions de Maradi, Zinder et Tahoua sont les plus touchées par la malnutrition aiguë.
L’assistance en vivres reste une priorité pour les déplacés du site d’Assaga.
12 pour cent de la population en insécurité alimentaire
Plus de 2 millions de personnes
Selon les résultats de l’enquête sur la vulnérabilité alimentaire en milieu rural, 2,1 millions de personnes, soit 12,4 pour cent de la population, sont en insécurité alimentaire modérée ou sévère.
Les dix départements qui abritent les plus fortes proportions de personnes en insécurité alimentaire sont dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder. Dans ces départements, plus de 20 pour cent de la population2Fsont en insécurité alimentaire.
Il convient de noter que 4,4 millions de personnes, soit 25,8 pour cent de la population, sont à risque, c’est-à-dire en sécurité alimentaire fragile.
Projections de l’insécurité alimentaire de mars à août
Pour la période de mars à mai 2016, le cadre harmonisé indique que sur les 63 départements que compte le pays, 34 sont sous pression et 4 en phase de crise dans les régions de Diffa (Bosso, Diffa et Nguigmi) et de Dosso (Loga).
Pour la période de juin à août, 42 départements risquent d’être sous pression et 6 en crise, notamment dans les régions de Dosso (Falméye, Loga), de Tillabery (Banibangou,
Ouallam) et Diffa (Bosso et Nguigmi).
Le financement du secteur de la sécurité alimentaire reste insuffisant
En appui au plan de soutien du Gouvernement du Niger, les acteurs humanitaires ciblent 1,5 million de personnes à travers leur plan de réponse pour 2016. Les interventions prévues incluent la distribution de vivres, la distribution d’argent et des activités agricoles visant à réduire la vulnérabilité des ménages agricoles. Pour la mise en œuvre de ces différents programmes, 212 millions de dollars, soit plus de 60 pour cent des fonds recherchés à travers le plan de réponse humanitaire sont destinés au secteur de la sécurité alimentaire. A ce jour, seuls 6,4 millions de dollars sont mobilisés, soit environ 5 pour cent de financement, selon les informations recueillies par le système de suivi financier (fts : http://bit.ly/25cjfuo ) géré par OCHA. Si les financements ne sont reçus rapidement il est à craindre que la situation des personnes affectées par l’insécurité alimentaire et des communautés à risque ne s’aggrave.