Faits saillants
Plus de 8 000 ménages sinistrés des inondations dans les Territoire de Bukama et Malemba Nkulu bénéficient d’une assistance en intrants agricole du Gouvernement provincial du Haut-Lomami
Crainte d’une pénurie de produits agricoles dans la zone de santé de Malemba, après l’inondation de plusieurs champs
Le Territoire de Lubudi continue à notifier des cas suspects de rougeole
Besoins et Réponses humanitaires
Épidémies
Rougeole
Entre les 23 et 29 mai, huit cas suspects de rougeole ont été enregistrés dans les provinces du Haut-Lomami, Haut-Katanga et Lualaba dont la moitié dans des aires de santé de la zone de santé de Lubudi (Province du Lualaba). Mukabe Kasari, l’une de ces aires affectées abrite des personnes déplacées internes venues du Territoire de Mitwaba, en mai dernier. Des recherches actives se poursuivent dans la zone pour détecter d’autres cas qui se trouveraient encore dans la communauté.
En mars dernier, six échantillons prélevés dans la zone de santé de Fungurume avaient été confirmés positifs par l’Institut national de recherche biomédicale (INRB). D’après les autorités sanitaires de Lubudi, ces cas avaient été détectés parmi les déplacés venus de Mitwaba, en janvier 2016, fuyant les incursions des hommes armés. 97% des 79 800 enfants de 6 mois à 10 ans ont été vaccinés contre la rougeole, lors d’une campagne lancée par les autorités dans huit des 18 aires de santé de la zone de santé de Fungurume, dans le Territoire de Lubudi.
La notification des cas suspects à Lubudi inquiète de plus en plus les acteurs de la santé, car s’ils se confirmaient positifs, cela porterait à croire que de nombreux autres cas seraient encore présents dans les zones rurales et la surveillance devrait être renforcée.
Cependant, face entre autres à la faible couverture vaccinale, à la mobilité des personnes permettant la maladie de se propager vers des zones de santé non encore affectées, à l’inaccessibilité de certaines localités, soit à cause de l'état déplorable des routes, soit en raison de l'insécurité qui pousse des milliers de personnes à fuir leurs habitations et rater ainsi les différentes vaccinations, la riposte risque de se compliquer. En 2015, plus de 35 000 cas avaient été enregistrés dans 26 zones de santé de l’ancien Katanga dont 459 décès.