Au sommaire
Inondations : 9500 sinistrés p.2
Prévention du paludisme en saison des pluies p.2
Des milliers de vies menacées en période de soudure p.3
Décentraliser la prise en charge de la malnutrition p.4
Sensibilisation aux principes humanitaires p.5
Niveau de financement du plan de réponse humanitaire p.6
FAITS SAILLANTS
Violation du cessez-le-feu
Augmentation des contraintes d’accès
Inondations : assistance aux milliers de sinistrés
Riposte au risque de paludisme
Ressources à mobiliser pour prévenir la malnutrition aiguë en période de soudure
Violation du cessez-le-feu
La reprise des combats entre mouvements armés en violation de l’Accord de paix dans la région de Kidal en juillet constitue une menace sérieuse à la protection des civils. Des centaines de ménages ont fui les violences à Kidal pour trouver refuge dans les régions ou pays limitrophes. En date du 4 aout, au moins 1 025 nouveaux déplacés internes ont notamment été enregistrés à Ménaka et 356 à Gao par le Gouvernement et ses partenaires humanitaires, selon la Direction Nationale du Développement Sociale.
Les violences ont affecté l’accès des travailleurs humanitaires aux populations de Kidal et contribué à réduire davantage l’espace humanitaire. En raison de la situation sécuritaire sur le terrain, les organisations humanitaires ont dû restreindre leurs mouvements ce qui a limité la réponse aux besoins prioritaires des populations vulnérables. Les blessés ont pu être pris en charge par le personnel de santé, mais l’évaluation des besoins des déplacés par les violences et l’assistance des personnes affectées par les inondations dans la région n’a pu se faire.
Dans la région de Tombouctou, des affrontements entre groupes armés ont aussi été rapportés au mois de juillet dans la commune de Hamzakoma sur la rive sud du fleuve Niger.
Au centre du pays, l’accès humanitaire s’est aussi détérioré dans la zone de Nampala dans la région de Ségou où des attaques « terroristes » ont eu lieu. De même, la présence d’hommes armés a été signalée dans les cercles de Tenekou, Youwarou et Douentza dans la région de Mopti où l’accès est déjà difficile en raison de la saison des pluies.