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Central African Republic: République centrafricaine: Aperçu humanitaire (au 19 septembre 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic

Zone Centre

Préfecture de la Nana-Gribizi / Sous-Préfefecture de Kaga-Bandoro

Protection : Le 16 septembre, un mouvement de panique a été observé à Kaga-Bandoro. Selon des sources locales, cette situation est la conséquence de mouvements de groupes armés qui convergeraient vers Ndomété, à 15km de la ville, sur l’axe Kaga-Bandoro/Dékoa. Ces mouvements ont provoqué une restriction des activités des acteurs humanitaires dans la ville et sur les axes. A Kaga-Bandoro, entre les 9 et 17 septembre, au moins 15 cambriolages ont été commis dans les domiciles des personnels humanitaires. Le risque de cambriolage des bases des partenaires humanitaires persiste jusqu’au aujourd’hui. Le 17 septembre, selon le comité du site de déplacés, une vingtaine de ménages auraient quitté le quartier Camp Fleur pour rejoindre le site de l’Evêché.

Préfecture de la Nana-Gribizi / Sous-Préfefecture de Kaga-Bandoro

Accès humanitaire : Le 12 septembre, un groupe d’hommes armés est entré dans l’hôpital préfectoral de Kaga-Bandoro pour y accompagné quatre de leurs complices blessés lors d’un accident de la circulation. Cette immixtion a provoqué une panique au sein de la patientèle et du personnel médical qui, pour la plupart, ont fui l’hôpital interrompant tous les services. Les nombreuses interventions des autorités locales, des partenaires humanitaires et de la force internationale auprès de ces hommes en armes ont permis de faire baisser la tension. L’hôpital a recouvert sa neutralité et ses services ont repris. Un scénario similaire s’est déroulé le 16 septembre alors que de vives tensions augmentaient en ville. Depuis, les services de l’hôpital ont partiellement repris.

Préfecture de la Bamingui-Bangoran / Sous-Préfecture de Ndélé / Tiri

Protection/Mouvement : Entre les 9 et 12 septembre, environ 135 personnes d’origine peulh provenant de Bambari, d’Ippy, de Bossangoa et de Batangafo se sont installés sur un terrain mis à leur disposition par le chef du village de Tiri, sur l’axe Miamani, à 85km de Ndélé. Selon des sources humanitaires, ces groupes ne sont plus en possession de leurs bétails et ont besoin d’une assistance humanitaire notamment en abris/NFI, en santé et nutrition.

Zone Est

Préfecture de la Ouaka / Sous-préfecture de Kouango / Axe Kouango-Bianga

Multisectoriel : Une mission conjointe du 16 septembre dans les villages situés entre PK9 et PK 30 sur l’axe Kouango-Bianga, montre que les localités situées entre PK9 et PK15 directement affectées par les dernières violences, se sont complètement vidées de leurs habitants. Idem pour les habitants de certains villages du Secteur Fleuve. Le bilan des incidents fait état d’environ 19 personnes tuées, de pillages de biens, de 13 villages incendiés avec 481 maisons brûlées. Environ 3500 personnes se sont déplacées majoritairement en brousse et vers une île sur le Fleuve Oubangui et la RDC. Les besoins prioritaires des PDI en brousse sont en termes de protection, d’abris, d’accès à la nourriture à l’eau et aux soins de santé, etc.
Des contacts avec les partenaires sont en cours en vue d’une part de faire le monitoring de mouvement de la population et pour explorer les possibilités de réponses à ces vulnérables. Pour l’instant, un calme relatif est observé sur l’axe Kouango-Bianga mais par crainte de nouvelles violences, la psychose règne dans plusieurs autres villages. Les forces de la MINUSCA ont intensifié les patrouilles dans la zone au courant de la semaine. Une présence des forces internationales dans la zone est jugée indispensable pour rassurer la population et dissuader toute nouvelle velléité de violences à l’encontre des civils.

Préfecture de la Basse Kotto / Sous-préfecture de Mingala

Santé: Une épidémie de Variole du Singe (Monkey Pox) a été signalée dans 4 villages de la Sous-préfecture de Mingala. Selon le Cluster national Santé, le premier cas aurait été enregistré le 17 août 2016, et 14 cas dont 1 décès, ont été reportés le 15 septembre. Selon la même source, 10 autres cas de décès non élucidés ont été rapportés par la communauté pendant la même période dans ces villages. Certains cas sont pris en charge au niveau du poste de santé de Irra Banda (environ 50 km de Mingala, axe Mingala-Bria), tandis que d’autres sont référés à l’hôpital de District d’Alindao. Une concertation est en cours au niveau de Bangui, entre le Ministère de la santé et les partenaires du secteur santé, en vue de répondre à cette épidémie à travers les activités de communication, le renforcement des capacités et la dotation en intrants de prise en charge. Au niveau d’Alindao, le partenaire de santé a initié les actions de sensibilisation dans les villages de la sous-préfecture de Mingala.

Rappelons qu’une première épidémie dans la préfecture du Mbomou (Bakouma et Bangassou), était déclarée le 29 décembre 2015 par le Ministère de la Santé. Le dernier cas pris en charge était en fin janvier 2016.

Zone Ouest

Préfecture de l’Ouham Pende/ Sous-préfecture de Bocaranga/ Village Loura

Protection : le 13 septembre, des éléments d’un groupe armé venus de Pougol, 37 Km à l’ouest de Paoua, auraient fait irruption à Loura, village situé à 13 Km plus loin à l’ouest. Ils y auraient volé quelques (4) têtes du petit bétail, après avoir accusé un individu de pratique de charlatanisme et sorcellerie à qui une amende de 50 000 F CFA était imposée. Si des telles incursions devaient se répéter dans cette zone, le risque d’affrontement entre les éléments du groupe armé de Pougol et ceux de celui basée à Bocaranga mais qui rayonne sur ladite zone n’est pas écarter. Si envisagée, l’intensification des patrouilles par la force internationale dans cette zone pourrait mitiger ce risque, surtout que l’axe Paoua-Pougol-Loura- Bocaranga ne présente aucun problème d’accès pour le moment.

Préfecture de la Nana - Mambéré/ Sous - préfectures de Bouar /Commune de Niem-Yelewa

Protection : Le 04 septembre à Safou, village situé à environ 63 Km au Sud de Niem, 35 bœufs auraient été volés par des éléments d’un groupe armé. Avec l’approche de la saison sèche, les éleveurs transhumants du Cameroun et du Tchad ont déjà commencé à entrer dans cette zone. Il faut noter que le vol de bétail entraine souvent des affrontements armés et que le risque de flambée de violence dans cette zone est bien réel.

Préfecture de la Nana - Mambéré/ Sous - préfectures de Bouar /Commune de Niem-Yelewa

Protection : Des barrières illégales seraient tenues sur l’axe Niem – Yelewa par des groupes armés, chacun évoquant ses raisons. Sur chacune de ces barrières, un paiement de frais de passage est imposé aux passants. Les frustrations qui en découlent pourraient engendrer davantage des violences entre les deux communautés impliquées.


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